Comment (commencer à) bâtir un empire en pleine pandémie/récession ?

C’est 2020, inutile de poser le contexte pour la majorité d’entre vous. En début d’année, on vous promettait de faire la sensation dans une start-up parisienne. Vous arrivez en Île-de-France avec un super bagage : 150% d’objectifs commerciaux dans votre précédente boîte. Vos résultats s’accompagnent d’une lettre de référence de votre ancien manager sur laquelle on voit les larmes versées à l’idée de vous voir partir. Vous allez faire un malheur !

Votre petite amie étrangère vient d’avoir son visa de travail pour votre beau pays. Elle arrive avec les dents qui rayent le parquet, exactement comme vous. Son plan de carrière est clair et seulement quelques jours après vous, elle se retrouve candidate finale pour un très beau poste chez un développeur réputé de jeux de stratégie.

Vous visualisez déjà votre loft en amoureux près du bois de Vincennes et les nombreux weekends en Auvergne et dans le sud en partant de Gare de Lyon.

Vous aviez même budgétisé l’achat d’un T2 à Saint-Pétersbourg.

Et puis l’improbable se produit : le pays doit se confiner d’urgence. Vous ne le savez pas encore, mais le premier jour passé dans les locaux de votre nouvel employeur dans le 6e arrondissement de Paris sera le dernier. Vous prenez le dernier autocar pour votre ville natale avec vos valises. Ce sera télétravail à partir de là. Pour votre amie, moins de chance : son recrutement est figé, puis annulé. C’est le début d’une traversée du désert.

Malgré les circonstances, un objectif fixé l’an dernier pour 2020 a bien été accompli : s’offrir une nuit dans un 4 étoiles…!

(Note : l’introduction de cet article est plus longue que son contenu « pratique ». Il s’agit d’un résumé de mon année 2020. N’hésitez pas à scroller jusqu’à la partie 1 « Habitudes & Momentum » si cela ne vous intéresse pas.)

L’intégration à distance dans votre nouvelle boîte ne se passe pas bien. Vous ne savez pas ce qui cloche : le fait de ne pas voir les gens ou bien cette malédiction qui veut que vous soyez incapable d’être productif dans la maison familiale. Malgré des résultats satisfaisants étant donné le contexte, vous êtes battu à plate couture par la junior moins chère et plus dynamique. Votre manager prend son parti. Dommage, vous aviez pris l’habitude de vous reposer sur vos supérieurs hiérarchiques pour vous donner un coup de boost. Et lorsque vous allez solliciter de la motivation pour vous relancer, vous vous faîtes littéralement insulter !
Vous êtes KO debout. Plongée tête la première dans le doute et démission au bout de seulement quatre mois. Quelle bêtise de démissionner, vous n’aurez pas le droit au chômage, votre seul tort ayant d’avoir voulu être honnête !

Vous coulez dans le doute. À quoi êtes-vous bon finalement ? Que savez-vous faire ? Que voulez-vous faire ? Les offres d’emplois ne donnent rien. Pour votre amie non plus : quatre mois à se battre en vain.

Vous vous dispersez. D’abord sur votre blog, puis dans une multitude de projets éphémères : créer une formation à la productivité, apprendre le chinois, devenir avocat par correspondance, devenir expert en cybersécurité, intégrer l’industrie du gambling, vendre des vans de camping…
Vous courrez dans toutes les directions comme un poulet sans tête et n’aboutissez absolument nulle part.

Lorsque ça ne va plus avec votre amie, c’est le reality check : le monde a changé, brutalement. Il va falloir prendre de graves décisions. Nous sommes déjà à l’automne. L’été fut un anesthésiant sympa, à base de balades et de virées à la plage. Mais la réalité vous rattrape : vous vivez chez votre mère et vous ne faîtes rien depuis des mois. Il paraît qu’une de vos tantes dira au téléphone « ça valait bien le coup de faire de longues études !« .

Étonnant de se dire que votre été 2020 fut super, car vous étiez entouré des bonnes personnes. Le secret du bonheur, c’est d’être avec les bonnes personnes. Ce n’est pas l’argent ni même la santé, ces deux derniers permettent le bonheur, mais ne le garantissent pas.
(Photo prise en décembre)

Retour timide sur les sites d’offres d’emploi. Premier constat : rien d’intéressant à vos yeux. Deuxième constat : vous n’avez absolument aucune envie de retourner au salariat. Problème posé par ce deuxième constat : votre seule alternative, l’entrepreneuriat/freelance, requière de se bouger le cul. Et nous avons vu plus tôt qu’une espèce de malédiction vous empêchait d’être efficace dans la maison où vous avez grandi.

C’est un nœud gordien. La solution raisonnable serait de trouver un job alimentaire mais personne ne répond et l’idée vous rebute. De toute façon il n’y a plus de travail. Ou alors vos candidatures sont trop faibles, trop peu motivées. Sûrement un peu des deux.
La solution restante est donc de bosser pour vous-même. Mais vous ne savez pas vraiment quoi faire et, comme une prophétie autoréalisatrice, vous êtes convaincu que vous ne saurez pas le faire à 100% tant que vous vivrez ici. Sauf que vous n’avez plus d’autres options.

Flashback… Depuis le lycée vous dîtes que vous voulez être entrepreneur. Que vous rêvez de gérer une petite boîte où règne une bonne ambiance, où vous faîtes vivre quelques dizaines de personnes que vous avez sélectionné vous-même dans un projet qui plaît à tous. Et, naturellement, que vous gagnez très bien votre vie ainsi. Et pourtant vous êtes allé à la fac. Et pourtant vous avez bossé pour une grande banque française.

Il y avait une dissonance : vous n’êtes jamais allé dans le sens de vos rêves.

Et après une séance d’hypnothérapie, vous comprenez pourquoi : vous êtes mort de peur mais vous êtes trop orgueilleux pour le reconnaître. Vous préférez foirer volontairement un projet en y mettant le minimum d’effort pour pouvoir vous dire « ah, si je m’y étais consacré, ça aurait marché !« . Et cela vous rassure sur votre potentiel, alors tout va bien n’est-ce pas ?

Le réveil sonne lorsque votre amie retourne chez ses parents elle aussi, à des milliers de kilomètres de là. La France n’a pas voulu d’elle, malgré tous ses efforts. Fort heureusement, elle trouve où canaliser toute son énergie et son ambition : une start-up russe. Elle s’y éclate, sa boîte se développe à toute vitesse.
Vous vous dîtes que la France ne veut pas de vous non plus. Que votre pari d’être resté dans le public lorsque vos amis de fac signaient en ESC s’avère perdant. Encore une fois, battu à domicile par votre propre naïveté.

Il est temps pour votre amie de rejoindre sa famille. Grâce au second confinement, une nuit au Hilton de l’aéroport de Roissy ne coûte qu’une bouchée de pain. Avant le décollage, vous vous promettez mutuellement de vous développer professionnellement, afin d’avoir les moyens de vous rejoindre dès le printemps ou l’été 2021. Vous savez ce que cette promesse implique de votre côté : il va falloir bâtir votre empire ex nihilo.

Vous vous retrouvez chez vous, seul face à votre ordinateur. Désormais, votre vie se joue ici.

Vos anciens collègues de là où vos résultats étaient excellents vous rappellent. Excédé par la filouterie du management, ils ont organisé leur « contre-soirée » et ont besoin d’aide au niveau commercial et marketing. Vous vous sentez rouillé mais vous acceptez avec enthousiasme.

Enfin, votre ancien patron de stage vous assure que les cryptos et le e-commerce sont le futur. Et dans une autre conversation, qu’il a encore un bon stock de ces outils de massage que vous vendiez à l’époque. Vous vous dîtes que vous pourriez écouler le stock en bâtissant une nouvelle boutique en ligne. Vous l’aviez fait il y a 8 ans avec un certain succès, après tout.

Votre intuition vous le confirme : ces deux projets peuvent vous porter là où vous le désirez. Non, vous ne vous ferez pas une grosse paie en vendant des outils de massage chinois sur internet, mais peut-être assez pour payer un loyer à Saint-Pétersbourg ou Podgorica, par exemple.

Alors il faut s’y mettre. Bosser. Se battre contre la malédiction. Et se battre contre l’incertitude. Car vous êtes seul. Vous choisissez quand vous vous levez. Vous choisissez quand vous bossez. Vous avez des comptes à rendre à vos anciens collègues et vous déterminez (hasardeusement) vos propres objectifs. Vous n’avez pas vraiment le choix : vos maigres économies s’épuisent et c’est votre seul espoir de gagner votre vie avant la fin (supposée) de la récession causée par la pandémie.

L’enjeu est donc conséquent : vous pourriez rester « prisonnier » de la maison familiale pour plusieurs années, condamné à ne rien faire, à lutter contre la dépression et la solitude. Vous n’auriez pas d’argent, pas de revenu. Votre copine finirait sans doute par vous quitter. Vous seriez au point mort dans votre vie à trente ans, seul, ayant brisé votre espoir de devenir entrepreneur.

Et si les affaires devaient prendre et que vos projets fonctionnaient ? À vous l’expatriation, les retrouvailles avec votre chérie, les voyages, une vie à votre rythme et plus aucune limite.

C’est tout ou rien. La question ne se pose pas. Mais cela ne lève pas les obstacles pour autant.

Comment être productif lorsque l’environnement ne vous y incite pas du tout ? Lorsque votre famille ne travaille plus depuis des années ? Lorsque le confort de la maison familiale étouffe tout sentiment d’urgence ?

Voilà la guerre que je mène depuis ce mois de décembre. J’ai remporté quelques batailles et j’en ai perdu d’autres. Voici un premier compte-rendu de ce qui a fonctionné pour vaincre cette malédiction de la non-productivité.

1. Habitudes & momentum

Il n’y aura pas de changement immédiat. Il ne peut y avoir qu’une amélioration progressive, incrémentale.

Il n’existe AUCUNE technique miracle qui doublerait votre productivité instantanément. Qui vous ferait passer de 0 à 8 heures de travail par jour.

Il faut donc viser une augmentation progressive. Créer un momentum. Et ce n’est pas si simple, car votre biologie vous rappelle souvent que vous avez besoin de vous reposer, donc que vous avez des limites à respecter dans les deux sens.

Ce tableau de suivi des habitudes a donné de bons résultats. On voit que souvent, les croix s’agglutinent, preuve que faire quelque chose une fois rend bien plus facile de le refaire le lendemain. C’est le momentum. Un template de ce tableau est disponible à la fin de l’article.

Votre biologie est d’ailleurs un facteur clé de ce momentum. Confinés, ne sous-estimez surtout pas l’importance vitale de sortir prendre l’air régulièrement, de faire de l’exercice, de manger sainement et de vous coucher et lever à des horaires réguliers.

Pas de recette miracle. Bougez vous le cul aujourd’hui et ce sera plus facile demain. Si votre corps finit par vous dire merde, c’est que vous avez forcé. Reposez-vous un jour ou deux. Et repartez normalement ensuite.

Je ne vous apprendrai pas à gérer vos habitudes, lisez plutôt cette excellente synthèse du livre « Le Pouvoir des Habitudes » de Charles Duhigg par Afterlife Labs.

2. Conditionnement environnemental

Beaucoup de gens disent qu’ils n’aiment pas le télétravail et qu’ils n’y arrivent pas car il leur manque le contexte du bureau. En réalité, c’est surtout le conditionnement de leur environnement qui ne va pas.

J’ai une manie : je ne jette aucun de mes ordinateurs. Pourtant, j’ai un PC bien plus puissant et moderne que tous les autres. C’est le seul sur lequel je peux jouer à tous les jeux vidéo que je veux. Et donc naturellement, je peux très bien travailler avec.
Sauf que, chaque fois que j’essaie, inconsciemment je finis par me laisser distraire. Je commence mes recherches pour rédiger une page web pour mes anciens collègues et au bout de 10 minutes, je suis perdu sur Reddit à regarder si Nikita Mazepin va se faire virer (spoiler : non).

Alors pourquoi pas tenter de bosser avec un autre ordinateur ? Je bricole un SSD sur mon ancien laptop, je monte elementaryOS et je n’installe pas le navigateur ayant tous mes favoris habituels (Firefox pour ne pas le citer). À la place, je configure un autre navigateur (Opera) exprès pour bosser sur mes deux projets (appelons-le freelance pour mes anciens collègues et entrepreneuriat pour ma boutique en ligne).

L’effet fut positif : utiliser un autre PC en me disant « je suis là pour bosser, je ne dois pas me distraire » a fonctionné. J’ai bouclé ce que j’avais à faire deux fois plus vite et en plus la qualité de mon travail s’était visiblement améliorée. J’ai depuis installé un écran et une tour PC avec Ubuntu à mon bureau pour les mêmes raisons. Et mon PC « principal » ne me sert plus à bosser (même si techniquement, il peut).

A droite : mon PC principal. À gauche, ma tour avec Ubuntu qui ne me sert qu’à travailler (et à regarder la KHL).
J’ai, en plus, un autre laptop avec elementaryOS, exclusivement pour travailler.
J’aimerais l’emmener avec moi dans un café pour bosser, quand ce sera possible.

C’est un exemple qui a marché pour moi. L’idée sous-jacente est de créer, autant que possible, un contexte dans lequel vous ne vous écartiez pas de ce que vous avez décidé de faire dans un premier temps. C’est exactement comme pour la bouffe : si vous souhaitez maigrir, n’achetez pas de sucreries, et s’il y en a chez vous alors planquez les et ne les regardez pas.
La disponibilité seule peut suffire à entraver vos efforts ! Alors éteignez votre PC de jeu, mettez votre téléphone hors ligne, déterminez ce que vous avez à faire et allez-y.

3. Gérer le temps et le repos

Difficile de quantifier son boulot. Est-ce que rédiger trois pages web en une journée est un bon rythme ? Est-ce que je ferais plus si je passais la journée dans un bureau ? Combien devrais-je en faire si j’avais un manager au dessus de moi pour me l’indiquer ?

Et ça se complique encore : est-ce que je fais une page en début d’après-midi, puis quelques heures de pause pour jouer à Heroes of Might and Magic 3 avec ma copine, puis une deuxième page après dîner ? Est-ce que je m’y mets dès le réveil ou bien je prends une heure pour moi, pour lire et boire un café ? Où est-ce que je case le sport dans tout ça ?

C’est facile de se retrouver à jongler avec tout ce que l’on veut faire dans la journée, tant bien même on aurait épuré à « boulot, sport, divertissement ».

Au bout d’un mois de bricolages de planning en tout genre, voilà ce qui a fonctionné (en bleu), et ce qui n’a pas fonctionné (en rouge) :

  • Faire tout le boulot d’un seul bloc, en prenant une pause de 15-20 minutes toutes les heures ou heures et demi ;
  • Faire un maximum de ces activités avant de travailler : exercices physiques légers (20 pompes, 50 abdos, 15 kettlebell swing…), méditer 5-10 minutes, exécuter les huit brocards du qi gong, lire, s’enregistrer vocalement (racontez ce que vous voulez mais parlez – ça fait du bien à l’esprit), marcher en extérieur ;
  • Parfois la tête veut VRAIMENT se divertir, pense de plus en plus à jouer. Ca peut devenir réellement entravant. Prendre un ou deux jours de repos et jouer non stop jusqu’à en avoir marre a fonctionné pour moi ces derniers jours (j’ai foncé dans les campagnes de Heroes of Might and Magic VI et maintenant je me sens frais d’esprit pour rédiger cet article, entre autre). Je n’ai plus spécialement envie de jouer pour le moment ;
  • S’autoriser à regarder instagram, reddit, facebook ou n’importe quel réseau social, en guise de pause. Non seulement ça casse le rythme mais ça divise par deux la probabilité que vous alliez au bout de ce que vous faîtes et/ou de le faire bien ;
  • Se coller devant le boulot au saut du lit parce que vous vous êtes levé trop tard. Laissez-vous le temps d’émerger et comme dit plus haut, mieux vaut se conditionner. « Aiguiser la hache » comme disait un auteur de développement personnel ;
  • Se fixer des objectifs trop élevés, s’autoflageller si on a pas fait ce qu’il fallait. OK il est 20h, j’ai fait que la moitié du boulot, c’est pas bien mais c’est pas si grave. Tu peux continuer maintenant même si t’es un peu fatigué et sinon tu te rafraichis la tête maintenant et tu te conditionnes pour en faire un peu plus demain.

Il y a un juste milieu pas toujours simple à trouver entre une multitude de facteurs : le déroulement de votre journée, votre « fraîcheur » au réveil et au fil de la journée, vos besoins en énergie, en repos, vos impératifs de boulot, etc. Bougez le curseur et voyez le résultat, puis changez le de place. Voyez ce qui marche pour vous. Déterminez un rythme et une organisation qui vous permette de rester motivés tout en accomplissant ce qui doit l’être.
Pour cela : écoutez-vous. Observez-vous et prêtez attention à tous les signaux envoyés par vos émotions, votre niveau d’énergie, votre humeur, etc.

4. Bons conseils et mise en pratique

Naturellement, quand on cherche à être plus productif, on se bourre de livres et d’articles de développement personnel sur le sujet. On se donne bonne conscience ainsi. On peut même se dire qu’on est en train d’aiguiser la hache, encore une fois. Sauf qu’en attendant, rien n’est accompli.

Ces derniers temps, je lis beaucoup de livres sur le sujet du copywriting, la rédaction publicitaire. J’adore le sujet, j’aime voir comment en écrivant intelligemment, on peut pousser quelqu’un à agir, ressentir, penser, etc. Ce sera d’ailleurs le sujet de mon prochain article.

Est-ce que ça fait de moi un bon copywriter ? Non, pas du tout. Peu de gens liront cette ligne, non pas car ils n’auront pas ouvert cette page, mais parce que ma rédaction n’est pas assez accrocheuse. N’a pas donné envie de tout lire. En plus, j’écris beaucoup…

Ce qui me fera progresser c’est la pratique. C’est rédiger des articles pour le site web de mes anciens collègues, ou pour ma boutique en ligne, en ayant un œil sur mes notes de ces super bouquins que je lis.

Pour être productif c’est pareil : agir sans avoir rien lu donnera à la fois plus de résultats et d’enseignements que de se blinder de connaissances sur le sujet. La pratique dépassera toujours la théorie.

En conclusion

Cet article est autant un épilogue à mon année 2020 qu’un article de développement personnel. Je suis à la fois content de voir que j’arrive à battre la malédiction de la maison familiale, mais également anxieux car je n’ai pas encore atteint le niveau d’efficacité dont j’ai besoin, et qu’en plus il est facile de « perdre du terrain » (les fêtes de fin d’année l’illustrent toujours bien). Là, on voit bien la notion de développement, et on vient bien que c’est très personnel. Presque intime. Là on est dans le concret, alors je suis content d’écrire cet article.

C’est aussi une façon de mettre à jour la ligne éditoriale de ce blog. Cette année j’ai un peu tenté d’en faire un gros truc, mais ça n’avait aucun sens. À ce jour, ce blog n’a que trois lecteurs réguliers, qui se reconnaîtront et que je remercie sincèrement. L’un de vous tient un blog passionnant, une autre est censée s’y mettre prochainement, il reste la troisième qui a certainement beaucoup de choses à raconter sur son univers de doctorante en microbiologie ! Aujourd’hui je préfère avoir trois super lecteurs qu’une armada de trafic non qualifié venant de Facebook, comme j’ai voulu le faire avec une pub payante idiote sur mon article « crise d’ado » de cette année.

J’espère que les conseils ici prodigués vous paraîtront intéressants, voire utiles. Pour l’une des première fois sur ce blog, on parle de quelque chose qui vient directement du terrain, pas du remâché de divers bouquins et blogs. J’espère pouvoir proposer de plus en plus de contenu de ce style. Je n’ai qu’à appliquer le contenu de cet article pour ça. Simple non ?

Pour ce qui est de l’avenir de ce blog, j’annule donc le « un article par mois » et je ne pense pas que j’irai au bout du projet gambling. J’ai les notes pour le prochain article et en soi c’est intéressant, donc un jour je me pencherai dessus. Peut-être après la pandémie, car cet article devant parler de Macao, la situation actuelle a démoli le tourisme à Macao et fait s’effondrer son PIB. Il y a des choses à dire sur ce sujet aussi. Je vous promets néanmoins un article au mois de janvier sur l’excellent livre Made to Stick des frères Heath, une synthèse pratique, un framework pour devenir un meilleur copywriter (et donc un blogueur plus intéressant ?).

Bonne année à vous trois ! Et à tous ceux qui passent par ici bien sûr ! N’hésitez pas à me faire un retour sur ce que vous lisez ici. Vous sous-estimez certainement à quel point ça peut me faire plaisir, juste de savoir que vous avez lu un article et ce que vous en avez pensé.

Ce blog est et restera une tribune perso, un exutoire et un bac à sable pour moi.

这个博客上有很多中国游客。 看来您是通过百度搜索找到了我的博客。 您能写信给我并解释您如何找到我的博客吗?
我不会说中文(我在学一点点)。 我用谷歌翻译此消息。

Voici un modèle de tableau de suivi des habitudes. Je vous recommande de l’imprimer et le garder sur votre bureau.
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3 réflexions sur “Comment (commencer à) bâtir un empire en pleine pandémie/récession ?

  1. Lecture très intéressante, par rapport aux questions de développement personnel que tu t’es posées et auxquelles tu as été confronté, mais aussi par rapport au récit de ta vie et au bilan de ton année.

    J’ai aussi des problèmes de gestion du temps et des hobbys, et je pense que le conditionnement environnemental est une bonne idée que je vais appliquer. Le Hobby tracker est bien aussi, surtout pour des activités qui nécessitent une certaine régularité (par exemple l’apprentissage d’une langue).

    C’est très bien écrit, et l’utilisation de la deuxième personne du pluriel est un choix que j’ai trouvé extrêmement intelligent.
    Même si l’article est plutôt long (il me semble, car en réalité je ne lis pas beaucoup de blogs, donc pas assez pour vraiment comparer), il se lit très bien car on est engagé dans ton récit, il me semble grâce à la narration en « vous », et par les détails sur ta vie personnelle, qui font que lecteur est attaché à ta réussite personnelle.
    Après c’est peut être juste que j’ai un avis biaisé, parce que d’un point de vue personnel, je serai toujours content de te voir réussir, mais c’est tout de même le sentiment que j’ai eu en lisant cet article.

    Merci d’avoir partagé tout ça avec nous. Je te souhaite de passer un bon réveillon, beaucoup de chance et de réussite pour l’année 2021, [vert] et que les affaires prennent et que tes projets fonctionnent.[/vert]

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